Sri Lanka, plantation de thé à Nuwara Eliya (© Sylvie Strobl)

dimanche 11 août 2013

Promenons-nous dans les bois

Bill Bryson
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Karine Chaunac
Petite Bibliothèque Pahot / Voyageurs n°922


Quand certains s'alanguissent sur des plages et que d'autres enfourchent leur vélo, d'autres encore préfèrent chausser leurs bottines, endosser un sac comprenant tente, réchaud et nouilles déshydratées, et partir à la découverte de la nature sauvage. C'est le cas de Bill Bryson.
De retour d'Angleterre où il a vécu plusieurs années, l'écrivain s'installe dans le New Hampshire et découvre que non loin de sa maison passe un sentier mythique : le sentir des Appalaches, long de quelque 3500 kilomètres. Très vite, l'envie le titille de se frotter à ce tracé incontournable pour les randonneurs aguerris. Mais pas question de se lancer sans préparation : lectures, étude de cartes et relevés topographiques, achats dans des boutiques spécialisées... constituent les prémices de l'aventure.

Pas question non plus de partir seul. Un vieux camarade d'école répond favorablement à sa proposition de l'accompagner. Stephen Katz, la quarantaine bedonnante, grand amateur de donnuts et de séries télévisées, n'est pas, a priori, le compagnon idéal : son manque d'entraînement n'a d'égal que sa propension au découragement. Mais qu'à cela ne tienne : nos deux marcheurs rejoignent le Mont Springer, point de départ sud du sentier. Ils entament alors un périple où le "danger" les guette derrière chaque arbre, qu'il s'agisse d'ours, de plantes toxiques, de cours d'eau à traverser à gué... ou d'autres randonneurs plutôt collants ! Sans oublier les insectes évidemment !

Avec beaucoup d'humour, B. Bryson nous conte cette aventure, agrémentant son récit de données historiques, géographiques ou botaniques, sans que cela ne vienne alourdir le cheminement qu'il nous invite à parcourir. Avec une bonne dose d'auto-dérision, il nous fait partager frayeurs, mésaventures, rencontres incongrues... Le récit fourmille d'anecdotes et nous donne l'impression, crampes en moins, d'affronter nous aussi les dénivelés du sentier. Au fil des étapes, c'est aussi un plaidoyer pour le respect et la protection de la nature que nous livre l'auteur.


Pas d'ours dans nos forêts, mais de belles rencontres au détour d'un sentier (© Sylvie Strobl)

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